Capel à la tête du plan de relance de la filière ovine lotoise
Capel est la première coopérative à piloter un projet de relance, celui de la filière ovine du Quercy et de son agneau fermier label rouge, retenu dans le cadre du plan France Relance. Une enveloppe de 101 000 € sur deux ans a été attribuée par l’État.
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Le premier comité de pilotage du projet collectif de relance de la filière ovine sur la région du Quercy, dans le Lot, s’est tenu le 4 octobre dans une ferme du causse, en présence du préfet, Michel Prosic, et du vice-président du conseil départemental, Rémi Branco. Cette réunion a permis d’officialiser le lancement et la reconnaissance, au sein du plan France Relance, du projet de mobilisation des acteurs amont-aval de la filière autour de cette production centrale pour l’économie du territoire.
Valoriser les pratiques environnementales
Huit partenaires se sont associés pour couvrir l’ensemble des enjeux de la filière (1), sous la houlette de la coopérative Capel, porteuse du projet auquel l’État affecte une enveloppe totale de 101 000 €. En amont, il s’agira de travailler à l’amélioration des techniques d’élevage et à un recensement des pratiques vertueuses pour l’environnement. En aval, Destrel Viande, qui commercialise les produits, sera chargé de valoriser cet aspect de la production auprès des distributeurs et de mettre en place un marketing adapté.
Un accompagnement à l’installation
Au final, l’objectif est d’installer de nouveaux ateliers ovins de 200 à 500 brebis, comme activité principale ou complémentaire, avec une contractualisation sur un cahier des charges et un prix plancher garanti pour l’achat des animaux pendant cinq ans. « Ce dispositif est ouvert à tous les éleveurs du département, quelle que soit leur organisation de producteurs, et joue sur trois leviers : le maintien du tissu des exploitations ovines, leur compétitivité et l’élevage comme garant de la biodiversité », indique le comité de pilotage, dans un communiqué.
Un objectif de 4 500 brebis de plus en trois ans
« Chez Capel, si nous parvenons à aider à la création de cinq élevages par an sur trois ans, d’environ 300 brebis chacun, ce serait très bien, reconnaît Gérard Lavinal, le président. À raison de 1,5 agneau par mère, cela permettrait d’assurer l’approvisionnement de l’abattoir de Gramat (Lot), repris en 2020 par Bigard, et l’approvisionnement des circuits de distribution. »
(1) Capel (porteur du projet), la chambre d’agriculture du Lot, Destrel Viandes, l’Organisme de défense et de gestion Agneau fermier du Quercy, le syndicat ovin, Cerfrance, l’Adasea d’Oc et l’Idele, qui interviendra en prestataire sur le projet
Florence JacquemoudPour accéder à l'ensembles nos offres :